Mardi 24 avril Kyoto
8h45, en route pour le Sanjusangen-do et ses 1001 statues de divinités.
D’une longueur de 120 mètres, ce bâtiment est le plus long du Japon.
Il contient 1000 statues en cyprès du Japon représentant Kannon, déesse de la miséricorde. Devant celles-ci sont assises des statues en bois représentant des gardiens de la déesse. Elles ont des visages expressifs et individués.
Nous remontons à bord de notre véhicule géant pour nous diriger vers Kiyomizu-dera, un complexe de temples sur les hauteurs de la ville construit en 798.
Le parking est en contrebas du site. Pour y accéder nous devons monter une rue commerçante et bien fréquentée.
Encore des escaliers
Et des élégantes en kimono
Un détail architectural
L’hôte du bassin d’ablutions
La pagode renfermant la statue de Koyasu Kannon, protectrice des femmes enceintes.
Un petit ensemble de temples shintoïstes se niche dans le complexe bouddhiste.
Ambiance différente.
Le bâtiment emblématique de la ville de Kyoto est soutenu par des pilotis.
Recouvert par des tuiles de cyprès, il renferme la statue de la déesse Kannon aux 11 têtes.
La visite se prolonge par une promenade dans la nature où nous retrouvons Jizo
Ainsi que la fontaine miraculeuse Otawa no taki sensée aider les étudiants à réussir leurs examens.
Pas étonnant que ce site soit une destination de voyages scolaires.
Moment de liberté : je m’élance dans une ruelle bordée de boutiques qui descend à flanc de colline.
« Le Japon de Pierre Loti », nous dit le guide français.
Avec ses coins tranquilles
Sa végétation préservée
Je descends la rue commerçante que nous avons du grimper avant la visite. Je goûte là un thé salé, là un biscuit, là un légume salé.
Nous embraquons pour le repas de midi dont le menu est constitué de sushis. Là aussi, je récolte le contenu des assiettes des autres participants.
En sortant du restaurant, j’avise une vitrine de tissus pour kimonos : des chats, à nouveau
L’après-midi est libre. Je décide de me promener dans les galeries marchandes (Teramachi) qui sont proches de notre hôtel.
Notre guide japonaise m’accompagne. Je prends comme repère ce restaurant à poissons dont la devanture exhibe un crabe énorme.
Sa vitrine montre ce qu’on peut manger à l’intérieur.
Au bout de l’une des galeries, nous aboutissons à un marché aux poissons. Je détaille ce qui est proposé.
Des seiches
De petits crabes
Des poulpes cuits
Entre deux boutiques s’ouvre un temple shintoïste.
Un havre de paix et de verdure dans la ville.
Les carpes nous rappellent que la fête des garçons approche.
Je prolonge ma promenade jusqu’à Gion avant de rentrer à l’hôtel.
Le repas du soir se prend à la gare ultramoderne de Kyoto.
Pour nous y rendre, nous prenons le métro.
Dans les escaliers, je remarque ces indications indiquant que le peuple japonais doit désormais se soucier de son poids.
Le hall de la gare est immense.
Nous cherchons un lieu où nous restaurer. Il est temps que le voyage s’achève : l’ensemble du groupe rêve de steak- frittes ou de salade. Une partie du groupe s’échoue dans une restaurant à la cuisine fusion et je goûte le curry japonais : très chimique. Voilà un dernier repas bien triste.
Mercredi 25 avril Départ
Nous sommes réveillés à 7h15 pour le départ en bus vers l’aéroport d’Osaka : Kansai. Le temps est très beau et nous arrivons à l’aéroport bien à temps pour les formalités.
Départ à l’heure, vol de jour mais la plupart des voyageurs essayent de dormir. Comme à l’aller, je bois de l’eau, je marche dans l’avion et je regarde des films : Easy Rider, que je n’avais jamais vu et un film sur Margaret Tatcher bien interprété par Merrill Streap. Arrivée à Paris en fin de journée, nous avons récupéré les heures de l’aller. Ma nuit à l’hôtel est prévue et j’ai bien le temps d’aller prendre mon repas du soir. Demain, je prends le Thalys vers Bruxelles.
Fin.